Analyse Ethique du Processus de prise de décision d'une Interruption médicale de grossesse pour raison Maternelle - EPIMAT

2016 - 2018
Ce programme a reçu l'habilitation du Conseil scientifique de la MSH en 2016.

Coordinateurs

  • Gérard Dabouis, professeur d'université, médecine, CREN, EA266, université de Nantes et Clinique Jules Verne, Nantes
  • Guillaume Durand, maître de conférences en philosophie, CREN, EA2661 et CAPHI, EA2163, université de Nantes
  • Denis Berthiau, maître de conférences en droit, laboratoire "Ethique, Politique et Santé", EA 4569, université Paris-Descartes
  • Philippe David, médecin gynécologue-obstétricien, CREN EA 2661, université de Nantes et Pôle Hospitalier Mutualiste Jules Verne

Membres

  • Claudine Launay-Bourillon, gynécologue-obstétricienne, Pôle Hospitalier Mutualiste Jules Verne,
  • Norbert Winer, gynécologue-obstétricien, responsable CPDPN, CHU de Nantes,
  • Raymonde Jegoudez, orthogéniste, Pôle Hospitalier Mutualiste Jules Verne,
  • Bernard Branger, épidémiologiste, Pôle Hospitalier Mutualiste Jules Verne,
  • Anne Rivalland, communication, Pôle Hospitalier Mutualiste Jules Verne,
  • Delphine Rive-Vivier, orthogéniste, 
  • Isabelle Grimaud, sage-femme, Pôle Hospitalier Mutualiste Jules Verne,
  • Sylvain Le Gal, infirmier anesthésiste, Clinique Sourdille,
  • Nicolas Oblin, sociologue, CERReV EA 3918, université de Caen,
  • Serge Pittiglio, psychologue, université de Nantes,
  • Enrica Bracchi, maître de conférences en civilisation italienne, terminologie, CRINI EA 1162, université de Nantes

Objectifs

Nous sommes les contemporains d'une époque marquée par un développement technologique fulgurant et une évolution culturelle excessivement rapide, avec la montée en puissance du principe d'autonomie venant ainsi modifier la relation soignant - soigné. L'interruption médicale de grossesse recouvre deux situations : d'une part, la découverte d'une anomalie fœtale qui devient l'enjeu de décisions à prendre extrêmement complexes, exacerbées dans certaines situations par l'incertitude du pronostic et d'autre part les situations maternelles qui poussent certaines femmes enceintes à demander l'interruption de leur grossesse en cours. Ces situations médicales et non-médicales  contribuent  à interroger la relation soignant-soigné et le sens du soin. Notre recherche porte sur les demandes d'interruption de grossesse pour des raisons  maternelles au-delà de la quatorzième semaine d'aménorrhée.
Si l'autonomie de la femme enceinte, comme tout patient, doit être respectée (loi n° 2002-303 du 4 mars 2002) - la femme enceinte est alors en droit de demander une IMG - celle-ci peut lui être refusée si les raisons médicales ne sont pas jugées recevables par les médecins. Il convient d'analyser un tel processus de prise de décision : quelle place est accordée à la femme enceinte, à son autonomie mais aussi à sa vulnérabilité, dans ce processus ? Quelles sont les raisons qui emportent in fine une décision d'IMG ? Au nom de quels principes éthiques ?
 


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Mis à jour le 23 mars 2020.