Les seuils d'acceptabilité des discours à l'époque moderne (The limits of Acceptability)

Axe CPER : Changement social : patrimoine, cultures, création / Altérité, identités, citoyenneté

Ce projet a reçu un financement du CPER DI2L2S en 2016.

Coordinateurs

  • Patricia Eichel-Lojkine, littérature, 3LAM, université du Maine
  • Nicolas Corréard, littérature, L'AMO, université de Nantes

Objectifs

Pour Jean-Pierre Cavaillé, la notion d'acceptabilité est une notion heuristique qui a montré sa validité pour l'étude de la mise en discours de la licence (au sens large du terme). Des textes très divers, relevant de genres différents, ont ceci de commun qu'ils ont été sentis comme particulièrement libres ou osés (certains sont même restés clandestins) par des publics européens des XVIe et XVIIe siècles, soit pour les représentations imaginaires qu'ils proposaient (histoires ou poèmes impudiques par ex.), soit pour les idées morales, politiques, religieuses qu'ils professaient (l'incrédulité, la tolérance pour les hérétiques etc.).
La notion d'« acceptabilité restreinte » traduit le fait que l'acceptabilité connaît des nuances et des degrés en fonction des types de corpus, des genres littéraires et des situations de production, de circulation et de réception considérées. Cette notion gagne à être débattue, approfondie et nuancée à partir de l'examen de trois types de corpus : des textes de combat ; des textes à dimension comique, fantaisiste ; des contre-textes.
Mis à jour le 27 janvier 2022.